Nuit de carnaval
Mes sens s’harmonisent au bonheur en cadence
Éclatent en bouquet lorsque les tambours tonnent
Le cortège arrive les percussions résonnent.
Mon cœur fébrile cogne intensément, balance
Au souffle enveloppant de toute la musique
Sous son influence mon corps entier en transe
Bouge et s’agite alors de façon frénétique
Perdu, sous des épaisses vapeurs qui m’encensent
Je suis otage de rythmiques démoniaques
Soutenues par la batucada, d' insouciance
Et fureur de vivre tout en mon être danse
Jusqu’à être conduit aux rives insomniaques
Matin de cendres
La brume qui descend et enveloppe tout
habille d’un manteau la douce quiétude
La nature s’éveille calme et sans remous
Sur le sable, la mer reprend ses habitudes
C’est l’aurore, l’étoile du jour apparaît
Dans l'éternel matin, de sa nuit libérée.
Des oiseaux chantent osant rompre le silence
Et puis souffle le vent qui marque sa présence
Mais rien ne me perturbe, n’improvise, n’ose
M’agresser. Cette aurore me métamorphose
Je deviens beijaflor, joueur de pandeiro
Danseur de samba à Rio de Janeiro.
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent