Ecrit sur un coin de table et Ă titre d'exutoire....
Les Covidés (2020)
La vie en ce temps-lĂ , prit une route Ă©trange.
Tout-à -coup, un virus, venu d’on ne sait où,
Frappa l’humanité en s’infiltrant partout,
Dans les airs, l’eau de pluie et même dans la fange.
Tous, ainsi que Zorro, se promenaient masqués.
De la buée partout, sur toutes les lunettes,
Empêchait de se voir, marchant à l’aveuglette.
Ils n’en mourraient pas tous, mais tous étaient frappés.
On essaya de tout. Du gel, de l’aspirine,
Du doliprane aussi, de l’extrait de Veran,
L’intrait de Salomon fut testé sur le champ.
Il y eut une orgie d’hydroxychloroquine.
Pour tenter d’en finir on testa les vaccins.
On trucida ainsi cinq millions de lapins,
Avant que de trouver l’élixir de survie.
Mais, d’essayer cela, nul n’en avait envie !
Alors, au désespoir, notre gouvernement
Ferma les commerçants, les bars, les restaurants,
Les marchés, le théâtre, même les librairies.
De nous claquemurer, ils eurent la furie.
Après deux très longs mois et de longues journées,
Il fallut beaucoup plus d’asiles d’aliénés.
Des gens se promenaient, entonnoir sur la tĂŞte,
La fesse bien masquée, ou en fixe chaussettes.
Il y avait partout des fĂŞtards clandestins
Se saoulant de whisky jusqu’au petit matin.
Les dealers, pauvres gens, vendaient Ă la sauvette
Des lots d’euphorisant à des gens en liquette.
La Noël arriva, les papés au placard,
Cependant qu’au salon on faisait Balthazar…
C’est ainsi qu’en l’an 20 se passa notre année.
La farce continue et n’est pas terminée.
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Avec mes amitiés
Alain
Pour voir mon site : Mes vers Ă moi
""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)