On effleure trop souvent les choses essentielles
Le pouvoir d'un rayon de soleil qui berce le ciel
Le reflet de la brise qui embrasse le grand lac
Le souvenir de nos godasses dans les flaques
Le parfum tendre du baiser au bord de la nuit , avant de s'endormir
Le dernier rêve encore en culottes courtes avant le dernier soupir
L'idée aussi qu'une luciole ne meurt pas , mais qu'elle dort ....... pour toujours
Et caresser l'espoir délicieux de voir s'éveiller d'une rose une fée avec la tiédeur du jour

On arpente parfois des sentiers inexplorés , rocailleux , orphelins
Des chemins de cailloux , sans voir la fleur seule qui nous offre un câlin
La sensation d'être dans le noir sans prendre le temps de regarder l'étoile qui nous montre le chemin
L'amer regard d'une promesse qui était au bout de nos mains
Se balader dans les cimetières un matin d'hiver entre les arbres
Et écouter le silence , qui finalement n'est pas fait que de marbre

Oublier , se calfeutrer sous la clarté de la lune avec notre plume
Effacer tous ces souvenirs qui se nomment tristes Amertumes
Garder la larme à l'oeil , gêné d'avoir trop pleuré
Et apprécier cet amour vrai que je ne sais leurré
Et respirer pleinement sans oublier de vivre
Pour ne pas regretter de fermer notre livre
Et écrire
Les feuilles qui valsent sur le vent de la fin d'une vie
Mais pas de la vie

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann