Les azulejos des ruelles du vieux port,
Reflètent de l'azur sur les vieilles murailles,
Des mouettes volent vers quelques victuailles
Que ramènent les bateaux de pêche à leurs bords
Des bus rafistolés roulent à toute allure
Sur le bitume usé de la rue tortueuse
Stoppent pour débarquer toutes majestueuses
Des reines de beauté dans leur jolie parure
Cortèges spontanés qui vont musique en tête
Dans les rues on entend les tambours du forro
Descendant en dansant les pentes du morro
Car dans la favela c’est aujourd’hui la fête
Samba, frêvo, baïon, musiques de mélanges
Rythment le défilé impriment la cadence
Partout c’est la joie, la fête, la vie, la danse
Dans ce profond Nordeste aux racines étranges.
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent