Un soir d’été à New York…

New York, dans la moiteur d’une chaude nuit d’été
D’une démarche empressée, mystérieuse et stylée
Moulée dans une robe noire aux courbes glamour
Volant pour rejoindre son unique et grand amour.

Ses hauts talons aiguilles claquant sur le bitume.
A cette heure, sa mélancolie n’est plus que brume.
Cotton Club, rendez-vous sous le signe de la passion
Avec l’homme provocant en elle tant d’émotions.

Une longue cigarette dessinant des ronds de brouillard
Un verre pour noyer l’impatience qui pleure un retard
Le jazz nourrissant les âmes ivres de musique endiablée
Lui s’avançant félin aux sons des trompettes survoltées.

D’une fraction de seconde le temps est suspendu
D’un baiser, son corps déjà ne lui appartient plus.
Summertime résonne… La chanson des deux amants
Dans l’oubli s’invite une volupté diablesse et dansante

Effleurant d’une caresse offerte aux souffles sensuels
Dans l’abandon des sens implorant l’instant charnel
A l’abri d’un secret où se subliment la beauté des corps
Sur les braises d’une relation où les non-dits s’évaporent.

Elle n’est qu’une de ses femmes tapie dans l’ombre
Lui, ne sachant l’aimer qu’aux heures sombres.
Sa peau respirant encore le parfum envoûtant d’un rêve
L’espoir d’un mot sur ses lèvres à la nuit qui s achève

Partant pressé à l’aurore des premières lueurs.
La ville s’éveille lentement privée de fraîcheur.
Le ciel matinal peint sa toile aux couleurs orageuses
Voilant de larmes les iris d’une femme amoureuse…..

Romane

(Un poème d’ambiance tel un film en noir et blanc…)

https://youtu.be/lnXLVTi_m_M