Lorsqu’un matin frileux frappe à ma fenêtre
Que mon café sommeille à quelques mètres
Que j’ai les pieds découverts dans l’aurore
Ma tête garnit de rêves hors de mon lit je sors
J’erre dans mes silences le visage tombé
Pendu à mes genoux, accroché à ce temps
Dieu c’est quoi ce subtil parfum du présent
D’un instant a l’inspiration du crayon poussé
Tout comme des nuages suivant le cortège
J’aiguise mon cœur pour suivre le manège
Mon corps en plein midi descend sa tête
Et voici l’évasion d’une mine à la tempête
J’entre en silence et ma main suit le verbe
Les yeux pensifs au temps je relève la verve
Je flotte dans la brume ….d’une romance
Je griffe le silence sur ma page blanche
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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.