Il faudrait que je respire
Arrêter de vouloir m'en aller
Je ne devrais pas tant courir
Alors que le temps aime me narguer

Je me retourne trop souvent
Pour regarder encore en arrière
Les souvenirs soufflent comme le vent
Me ramènent chaque fois vers la lumière

Mais avant que tout ne me rattrape
Je préfère fermer toutes les portes
Jeter la clé avant que ca ne dérape
Et franchement, que le Diable m'emporte

Je prends sans doute trop de médocs
Mais j'aime la brume dans mes yeux
Et ce que l'on pense, je m'en moque
Parce qu'un jour, peut être, j'irais mieux

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"Le destin nous poursuit comme un dément armé d'un rasoir" A.Tarkovski