Le couloir du temps.
Deux âmes éperdues dans le couloir du temps
Egarées dans un labyrinthe au souffle du néant
Déambulant pour retrouver leur lien d’amour d’antan
Caressées par le silence dans l’apesanteur des ans
Suspendues aux rêves d’un jour prochain se reconnaître
Deux nouveaux corps viendront soudain apparaître
En fil conducteur se rejoignant pour enfin se donner
A ces heures pastelles estompées par les siècles passés
Jadis Amoureux fous, deux cœurs à l’unisson aimanté
Jardin du Luxembourg sous l’ombrelle d’une osmose passionnée
L’esquisse du bonheur anéantie par le hasard d’une destiné cruelle
L’ombre de la mort les tatouant du sceau des divines étincelles
Nouvelle vie à s’attendre aux peut-être d’un lieu insolite
Effaçant la souffrance qu’un dieu avait sans doute bénie si vite
Une douce prière murmurée telle une plume aux reflets angéliques
Viendra un soir délivrer un signe aux jeunes amants magnétiques
A l’instant qui déchirera le voile d’une longue errance
Le ciel s’illuminera de mille anneaux parés de brillance
Comme une longue dédicace témoin du manuscrit des âges
Puissent-elles se réunir dans l’abandon de leur si long voyage…
Romane