Elle vient déployer ses craintes personnelles
Redoutant tout à coup le malheur clandestin
Et commence à gémir de son air puritain
Qu’accompagnent alors ses frayeurs éternelles.

Puis tout au long du jour, ses fausses peurs charnelles
Lui font douter de tout ; comme chaque matin,
Ses folles questions y perdent leur latin
Et deviennent à coup sur comme obsessionnelles.

Quel sinistre univers quand tout est compliqué
Un peu plus chaque jour et qu’on s’est fabriqué,
Presque pour le plaisir, des milliers de problèmes.

Avec ces faux soucis dont elle s’imprégna
Devenus depuis lors comme ses vrais emblèmes,
Il faut la supporter, madame ragnagna.