Ils n'ont pas terrorisé les autres, ils n'ont pas n'en plus brûlé notre terre. Ils ont voulu simplement chanter avec les cigales et remplir l’espace de joie.

Ils ont tout simplement consommé du vin artisanal empoisonnant sept d'entre eux sont morts,deux ont perdu la vue,,,,,,

Sous un ciel noir et profond,
Bercés par les cri-cri des cigales
Et quelques nuages mouvants.
Ils étaient là à s'amuser
Et à scruter l'horizon.

De joie, ils ont dansé, chanté
Et conjugué le verbe boire
A tous les temps .
Avec l'espoir de jeter loin
Leur manteau de pluie
L’était mité, l'était pourri,
L'avaient trop mis
Pendant longtemps.

Ils se sont trempés d'adresse.
Ce n'était qu'un aller simple
Qui les attend.
Un visa vers l’au-delà
Et un vilain poison.
Ce n'étaient que des songes
Des mensonges
Et des cauchemars bouleversants.

Ils sont partis
Flagellés par un destin
Qui ne vient pas du ciel
Mais de l'imparfait des gens.

Dehors, dans la ville en fete
Aux milles cœurs contents
Il y'a des mains qui se tendent,
Des mères qui attendent ,
Des ombres qui passent ,
Un pays qui se lasse ,
Des allers sans retour,
Des aubes aveugles,
Et des matins sourds.
A chacun sa destinée
Et à chacun son tour...