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Le Viol
Elle ne sait pas dire, elle voudrait pleurer.
Dans sa chair, dans son âme, elle est anéantie.
Ces mains qui la blessaient, comment les desserrer ?
Dans cet immense abîme, où trouver la sortie ?
Elle reste prostrée sur son lit d'hôpital.
L'infirmière est venue, les soins, puis cette eau fraîche,
Un peu de réconfort, sans plus rien de brutal,
Mais elle vit l'enfer, en cette saison sèche.
Il en faudra du temps, pour oublier le temps,
Pour regarder un homme un peu comme une femme.
Des victimes sans nom, des crimes révoltants,
Tout les jours on les viole, et c'est toujours un drame.