Dans les cieux alanguis l'aube déploie ses ailes et nos corps emmêlés lentement se réveillent
Le concert de la vie comme un cœur qui bat fait chanter dans le nid de nos joyeux ébats Nos petits cris d'oiseaux qui se perdent au loin jolis cocoricos célébrant le matin !
Sa Majesté la nuit s'est retirée sans bruit Un rayon de lumière s'invite dans la chambre lors s'ouvrent nos paupières et nos corps se cambrent dans un dernier sursaut
J'ai tiré les rideaux de l'amour éphémère là-bas dans le patio le saule se désaltère Ses branches se balancent frémissement de l'eau.. Tu t'habilles en silence …
Tu t'en vas zigzaguant encore ivre d'amour je te suis du regard j'attendrai ton retour mon éternel amant Déjà le jour se lève ton baiser somnolent s'attarde sur mes lèvres...
« L'éternel amant !» mai 2020
---------------- Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. Le DalaÏ Lama
Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran