Je marchais sur ce sourire
Suspendu comme la lune
Qui s'affichait au beau milieu
De petits rêves étoilés

Peuplant la voûte de l'espoir
Et de mes battements d'ailes
Pour admirer secrètement
Ces plaines fardées, de tant de rose.

De mon âme seule, j'allais
Sur la pointe du silence
Orner de baisers, la belle,
Pour en garder le goût du ciel

De là-haut je pouvais voir
Le sourire frissonner.
J'ai récolté tout son émoi
Pour y ramener le bonheur

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sylvianni