L’aile bleue,
Il est un souvenir, douceur, battement d’aile,
À l’orée des beaux jours en regard bienheureux,
Il inscrit l’aile bleue du vol de l’hirondelle
Dans le ballet mouvant miroitant Ă mes yeux.
Aiguillonnant ce temps du printemps qui s’annonce
Dans son habit de soie, dès son retour au nid,
L’oiselle, messagère au bonheur qui s’énonce
Frôlait le bel espoir, qui ramène à la vie.
Dans la grange endormie, fait de boue, fait de paille
Emmêlé à la poutre en abri suspendu,
Fait de terre, ce nid, n’était que retrouvaille
De l’oisillon piaillant et non jamais repu.
La conquĂŞte du vent assurait subsistance,
Le manège en ce lieu, captivait toute envie,
Sillonnant tout l’air pur de cette humble existence
J’en revois ... la lumière et le lieu embelli.
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D’un rêve ...je voudrais, dessiller le message
Qui en songe une nuit est venue me troubler,
Une amie* serrait fort, avec pour seul bagage
Tout au creux de ses mains, l’hirondelle bleutée.
Elle me souriait d’une douceur étrange
Entourée d'une aura, d’un halo azuré,
Plus tard, je sus ainsi, que sur l'aile d'un ange
Elle en avait rejoint son ciel d'éternité !
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Tiré de mon recueil :
Visions
*La femme du peintre Paul Surtel
Que j’ai connue grâce à un hasard heureux !
Femme exceptionnelle, qui me lisait les lettres d'amour de son mari
Décédé, sa voix m’enchantait et j'étais sous le charme, très émue !
j'ai passé près d'elle des moments inoubliables.
C.Chandy
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« La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.  »
de Andrée Chedid