Introspection.

Il cisèle ses vers dans les pages du temps
Ayant pour tout bagage un souffle d'espérance
Pour embraser les maux d'un baume d'innocence
Quand s'élève son âme au vertige des ans.

Elle s'évade au loin, cherche à se ressourcer
Mais l'envoûte la mer et ses vagues qui dansent
Dans lesquelles baigne l'éclat de sa substance
Vers des flots de bonheur en des rouleaux bercés.

Sur le sable courent des souvenirs brûlants
Rappelant le passé aux plages féeriques
Que reflète l'ivresse en des miroirs magiques
Projetant dans le vent l'envol d'un cerf-volant.

Il contemple sa course en flammes d'horizon
Qui allume la joie aux jours noirs de tristesse
Quand s'ouvre l'avenir aux champs d'aurore en liesse
Où brûle notre ennui dans le feu des saisons.

S'était-il échappé de ces hivers glacés
Qui figent son histoire aux ombres dérisoires ?
Quand s'éclaira sa vie, éveiller son grimoire
Dessinant le reflet de leurs corps enlacés.

Il poursuit son chemin au-delà du ciel gris
Où valse à l'infini l'étoile au coeur d'enfance
Qui perce leur nuage aux tourbillons d'errance
Quand elle entend sa voix murmurer dans un cri.

Pascal.