Plume de satin Inscrit le: 22/3/2020 De: Envois: 21 |
Soir sur l'océan Sombre, tonitruant, et pourtant si paisible ; L’océan va et vient, incessant, nonchalant. Le poëte ressent comme un être invisible : Le candide rêveur à l’œil étincelant.
L’océan va et vient, incessant, nonchalant, Dansant, imperturbé depuis l’aube des âges. Le candide rêveur à l’œil étincelant, L’enfant pensait déjà , mêlé au paysage.
Dansant, imperturbé depuis l’aube des âges, Le flot fond sur le roc qui se laisse lécher. L’enfant pensait déjà , mêlé au paysage ; L’adulte pense encor, dressé sur le rocher.
Le flot fond sur le roc qui se laisse lécher Or jamais tranchant ne reviendra à la pierre. L’adulte pense encor, dressé sur le rocher : Le garçon devient homme et le fils devient père.
Or jamais tranchant ne reviendra à la pierre, Le galet restera lisse et doux à jamais. Le garçon devient homme et le fils devient père ; Béant est l’avenir, et le passé fermé.
Le galet restera lisse et doux à jamais ; Il n’est plus ce grandiose et enraciné arbre. Béant est l’avenir, et le passé fermé ; Admirez comme est beau ce qui grave le marbre !
Il n’est plus ce grandiose et enraciné arbre Le sapin qui tomba pour devenir un mât. Admirez comme est beau ce qui grave le marbre : Ainsi va le destin, drapé de son frimas.
Le sapin qui tomba pour devenir un mât Se dresse défiant l’horizon, impassible. Ainsi va le destin, drapé de son frimas : Sombre, tonitruant, et pourtant si paisible.
09.2019
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