c'est un poème que j'avais commencé le 28 février 2014, et je l'ai laissé en suspens, mais aujourd'hui je l'ai terminé. car la même colère bout encore en moi.

Le temps son doigt posé sur ses lèvres
Regarde défiler les hypocrites baisant les mains
Il perçoit la douleur du pauvre qui naîtra demain
Et que de malheureux qui goûteront à la fièvre

L’orphelin a vécu ses peines et ce tant d’années
Il a vu sa famille tuée par les enfants du péché
Il a vu les tombes des braves gens profanées
Il a vu les corps noyés qui ont été repêchés

Les salauds ne connaissent l’amour, ils le laissent sommeiller
En ce temps des troubles, les faux dévots se font conseillers

Le temps des joies et de la belle vie s’est écroulé
Ou les enfants dans leurs beaux habits apparaissaient
De joie ils levaient haut les bras et les abaissaient
Dans la mer de l’oubli que de vérités ont été coulées

Le poète a gravé dans son cœur ce beau portrait
La beauté des cœurs possède des attraits
Mais le temps s’est joué de nombre de vies
Seuls les hypocrites paraissaient si bien ravis

Le temps adore parfois nous offrir la belle misère
Et les pauvres consommeront la galette entière

Sur une mer houleuse, toutes voiles dehors
La barque des malheureux va de port en port
Le Dieu argent évite à d’autres le naufrage
Lorsque se présentent ceux atteint de la rage

Les mages dans leurs temples à la solde du malicieux
Font ce qu’il leur dit et ce à titre de reconnaissance
Lorsqu’il leur apparaissait, ils le voyaient grand, majestueux
Ils s’inclinaient devant sa grandeur et sa puissance

Ils envoyaient les fous à travers toute la terre
Pour semer terreur, et faire boire au pauvre l’amer

Zaghbenife le 28 février 2020

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