Les fleurs du hasard.


Au détour d’un massif au rouge infini
J’ai décousu mes paupières meurtries.
Au détour de ces jolies fleurs du hasard
J’ai cueilli les pétales d’un nouveau départ.

Une nuit d’été, une rencontre sous les lampions
Eclairant la face cachée de nos vives émotions.
Pour ces heures écoulés, nos doigts enlacés
Ouvrant la porte à nos lendemains dans la beauté.

Tes sourires évaporant mon brouillard
Loin de la foule, mon cœur redémarre.
Enveloppant mes peut-être de ta tendresse
Dans le creux de tes bras, sereine, je paresse.

Oubliant mes déchirures et ma bohème
Mon regard te couve de doux poèmes.
Habillant mes jours d’espoirs inouïs
Je dénude mon âme pour toi la nuit.

Nos corps se découvrent en grands voyageurs
Et se subliment au crépuscule en âmes-sœurs.
Parfum d’amour où tous nos sens s’égarent
Dans tes paumes, mon cœur désormais s’amarre.

La saveur de nos baisers agenouillant ma méfiance
M’emportant hors du temps, celui de mes espérances.
C’est la tête dans mes rêves, au détour d’un bosquet en fleurs
J’ai fait connaissance avec ce puissant sentiment empereur.

Si le destin clément me prête serment d’avenir
Là où mes doutes sont venus un jour mourir.
Sous la voûte de mes années, je viendrai chaque été
Au pied des tes racines, d’un message, je te fleurirais.

A toi…
Dessines moi encore et toujours à l’aquarelle du cœur
Des matins rieurs et des soirées bonheurs
Tableau de notre avenir sur le chevalet de la vie
Pour que ce jour, jamais on ne l’oublie…