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     Quand l'hiver a des rides (sonnet français)
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Expéditeur Conversation
keraban
Envoyé le :  25/2/2020 15:35
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 15/11/2007
De: La Corrèze du sud
Envois: 11073
Quand l'hiver a des rides (sonnet français)
Quand l’hiver a des rides

Quand l’hiver a des rides où l’on peut deviner
L’envie de donner droit à plus douces promesses
L’irruption d’un ami, « Allez ! Remue tes fesses ! »
Fait mouche, et le printemps…j’ose l’imaginer

Muse ? A fond motivée ; Plume… à discipliner
Et nous déclarons prêts pour les jours de liesse
Poèmes endiablés, joutes enchanteresses
Vite ! On ferme la nuit. D’urgence m’entraîner !

Sonnets, rondeaux, pantoums, triolets, villanelles
En faire tant qu’on veut, et des vers bagatelles
Pour ceux-là, nom de Dieu ! j’affronte le Gascon

Car c’est lui l’attiseur, le chantre des courages
J’adore quand il joue, en Fa, de l’hélicon !
Mais j’ai l’harmonica. Et le cœur à l’ouvrage.

Keraban (Mardi 25 février 2020)



Comme tu m'avais dit avoir apprécié ma poésie, je t'envoie quelques récents échanges, depuis le 21 février, avec Antoine, poète sans doute à peu près de mon âge, vivant à Cahors (Lot). Nos échanges feraient sans doute plusieurs centaines de poèmes, depuis 2015 je crois, avec des interruptions plus ou moins impatientes.
J'eus d'autres échanges comme ça, avec un, une ou plusieurs poètes en même temps, depuis 2007, dont certains sont restés dans la mémoire de mes amis du site « Oasis des Artistes ». Au total je leur ai envoyé plus de 1.500 poèmes.
Keraban c'est mon pseudo. C'est le nom d'un personnage de Jules Verne dans son roman « Keraban le Têtu ».
Le poème ci-après a été illustré par une amie, Geneviève, quand il fut nominé pour le prix des Mascottes. J’ai choisi de commencer par ce texte, un des premiers écrits après avoir été viré… de l’Ardèche, fin décembre, le premier après m’être posé dans mon nouveau logement de Beaune le 14 février. Bon courage, bises et merci !

Commentaire de Rosaly, le 23/02/2020 - 18H18

Cher ami vous voici joliment honoré,
je ne peux qu'applaudir car c'est bien mérité !
En vous lisant hier, et me voyant citée …
je vous ai répondu mais n'avais point posté
Je le fais aujourd'hui, avant que d'oublier...
j'ai souvent par la lune la tête décoiffée …
et n'ai point l'âme vive autant que vous croyez !
Je m'adresse à vous deux, bien que l'idée me semble
par vous seul , jetée(?)
mais d'aussi bons compères savent fort s'accorder...
et nous verrons bientĂ´t ...
ce qu'en pense "Tony"

Amicales pensées à vous deux et encore toutes mes félicitation Bruno
pour cette nomination.

*********

"Je décline l'invite, oui messieurs, je m'abstiens,
Ne chassant ni, démons, monstres ou batraciens.
N'en prenez nul ombrage et n'ayez d'amertume !
Bruno, je t'applaudis pour ce trait de ta plume
Qui danse un beau rondeau dont j'aime le refrain.

Trinquez à ma santé, joyeux épicuriens !
Je vous laisse entre vous, le verre encor bien plein,
Et vais sous l'Ă©dredon dormir comme une enclume.
Je décline l'invite !

Les caprices du temps, mon âge aussi les craint
Alors, autant qu'Ă  vous il me faut un gardien ;
Un ange nitescent, pour dissiper la brume
Qui m'assaille parfois quand le jour se consume,
J'ai le cœur qui s'essouffle, ah ! vienne le printemps !
Je décline l'invite !

Rosaly


25/2/2020 15:35



Inscrit le: 15/11/2007
De: Bourgogne
Envois: 9885
Quand l'hiver a des rides (sonnet français)

Quand l’hiver a des rides où l’on peut deviner
L’envie de donner droit à plus douces promesses
L’irruption d’un ami, « Allez ! Remue tes fesses !»
Fait mouche, et le printemps…j’ose l’imaginer

Muse ? A fond motivée ; Plume… à discipliner
Et nous déclarons prêts pour les jours de liesse
Poèmes endiablés, joutes enchanteresses
Vite ! On ferme la nuit. D’urgence m’entraîner !

Sonnets, rondeaux, pantoums, triolets, villanelles
En faire tant qu’on veut, et des vers bagatelles
Pour ceux-là, nom de Dieu ! j’affronte le Gascon

Car c’est lui l’attiseur, le chantre des courages
J’adore quand il joue, en Fa, de l’hélicon !
Mais j’ai l’harmonica. Et le cœur à l’ouvrage.






Bruno 26/2/2020 18:54

Je t'ai su gré, Tony, d'encor venir à l'aide
N'en attendais pas moins de soutien de l'aède
Tant je l'avais prié de me tendre la main
Quand j'ignorais de quoi seraient faits mes demains
Fatigué de chemins si raides

Tes mots dits au plumeau aux maudits maux succèdent
Les grumeaux, aux marmots, dans les hameaux les cède
Et les entends souvent se dire Ă  demi-mot
Qu’ils sont si chauds tes mots, que même un esquimau
Voudrait tous ceux que tu possèdes

L’académie, sans ennemi tu y accèdes
Tes vers ? des tsunamis ! Pas un demi-œrsted
D’accalmie mesurable ; délicieuse alchimie
Ils sont gastronomie des mots ; plus un ami
Ne supporterait d’intermède

Antoine 27/2/2020 9:46

Ĺ’il pour Ĺ“il, vers pour vers !!!!

Dieu que la pente est raide et le bâton fragile,
Ce qui fait que la canne a son drĂ´le de son !
Pour cela, de ma main demeurant fort agile,
Je te donne un soutien pour marcher d’unisson !
Nous sommes claudicants malgré nos pieds d’argile !

Nous n’avons plus, tous deux, la souplesse voulue
Mais le cœur est partant pour pousser nos machines !
La tĂŞte a le moral et la panse est goulue.
Alors gardons le cap sans ployer nos Ă©chines !
La carcasse est debout et n’est point vermoulue.

Ici nous avons l’heur pour être en bonne forme
Car tous les vrais amis sont de fidèle apport.
Et je dis, sans excès : « ils ont un cœur énorme
Ce qui met nos ardeurs en si joyeux transport
Permettant à nos os d’éviter la réforme ! »

Bruno 27/2/2020 18:54

Elles Ă©taient jolies... (Rondeau)

Elles étaient jolies, très raides et glissantes
Je les avais choisies pour les aimer, mes pentes
Blanches coulées de neige, chute des reins des filles
Et tant d'endroits secrets parcourus en godille
Mon virus était là : descentes et vitesse

Le danger ne fut pas circonstance aggravante
Mais l'âge le devient. Est-ce une envie pressante,
Retourner au jardin avec mon sac de billes ?
Elles Ă©taient jolies...

Que vois-je ? Oh ! Toi, l'ami, aux rimes déferlantes
Hors concours ? ça me va, les billes... en attente !
Ma foi le cœur vaut bien la canne ou la béquille
Partons en poésie, éternelle bastille
Où nos muses sacrées gardent plumes vaillantes
Elles Ă©taient jolies...

Antoine 8/2/2020 14:20
Je suis fan de biche! Pas toi Bruno?

Vois-tu ce que je vois flânant devant nos yeux ?
On dirait une biche au pelage soyeux !
J’avais donc bien raison d’aller en promenade
Laissant le brouhaha que fait notre esplanade.
Ici tout est sauvage et plutĂ´t giboyeux.

Arpentons main dans main le goulet rocailleux,
Qui contourne avec heur ce chemin broussailleux !
Mais, en bas, s’apprêtant à prendre sa baignade
Vois-tu ce que je vois ?

Mais oui ! Mon cher Ami, dans son port gracieux,
C’est bien un petit faon qui s’ébroue sous les cieux !
Si tu veux, maintenant, cessons notre escalade
Descendons vers ce faon pour clore la balade.
Or tout en claudiquant mais d’un port audacieux.
Vois-tu ce que je vois ?

Antoine (12/3/2020 22:02)

Que soit libre l’esprit pour parler d’utopie
Chérir l’original plutôt que la copie !
Tu l’as dit, mon Ami, le vrai penchant civique
Doit, hélas, par moment se montrer satirique.
Sais-tu de ce milieu quelle est son entropie ?

Son désordre est total et la misanthropie
Inonde tous les lieux. Avec philanthropie
Je clamerai, toujours, d’allant peu colérique :
Que soit libre l’esprit !

Bruno ! Passe tes vers Ă  la radioscopie !
On me dit, à l’instant, qu’un vrai pisse-copie
A volé tes écrits pour test génétique
Se disant procureur, donc chasseur frénétique.
En attendant les soins de l'âme qui expie
Que soit libre l’esprit

Bruno (Vendredi 13 mars 2020 – 11H21 )
J'aime à t’ouïr parler

J'aime à t’ouïr parler tout soudain d'entropie
Richesse recherchée, ainsi du nombre Pi
Mais négligée par notre monarchie hautaine
Formée, par accident, en forçats de l’aubaine
D'arrière-petit-fils de feu le roi Louis

Assemblés, demi-ronds d'au plus quelques centaines,
« L'échafaud ? connaît pas », le consort les parraine
Qui, dis-tu, le vit russe et dans leurs mains tapi
J'aime à t’ouïr parler

D'oĂą vient cette attention aux pets de bord de Seine ?
La nature a coutume au travail à la chaîne !
Ah, tu t'en aperçus, j'inversai ma copie
Mon plaisir est partout sauf en terrain conquis
Je t'Ă©coute, Tony... Plein soleil sur la plaine
J'aime à t’ouïr parler

Bruno (samedi 14 mars 2019 – 14H15)
Dans mon piètre apparat

C’est un temps difficile. Plus un astre sourit
J’ai peine à rassembler des mots sous mon abri
Nombreux restent cachés, les louves, les marmottes
Et tant d’oiseaux contents de jouer les Donquichotte

Donc hier soir, cher ami, dans mon piètre apparat
Pour ne point m’appauvrir, j’écoutais Jean Ferrat
Ses mots prennent leur temps comme sa poésie
Ou celle d’Aragon ; chantée, si bien choisie

Jean s’attache : un terroir, le chant d’un devenir
Où la montagne, en vie, rime à n’en point finir
Quand bien mĂŞme elle enferme une douleur cruelle
Il en fit un volcan Ă  la flamme Ă©ternelle

Chaude lave ses vers, endormi sous la treille
Ils brûlaient avec moi, brillants, mille soleils
Et me disaient, poète, écoute le temps long
Ecoute-le te faire ami de l’abandon

Laisse les mots dormir, le chemin, pointillé
Subliminal écran, cailloux éparpillés
Se cache au fond du cœur, tout au bout de tes veines
C’est très très loin Tony… Plein soleil sur la plaine
-----------------------------------------
Antoine (15/03/2020 – 10H09)

Comme toi j’ai bien vu l’éloge du poète,
Celui qui resta libre et fidèle à son sort.
Il avait en horreur le béguin du transport
Des airs prédicateurs qu’on voit chez le prophète.

Toujours humble en son port il traita bien des thèmes
Écrivant pour lui-même ou chantant Aragon.
Il n’eut jamais cet air du stupide Harpagon
Donnant à contrario sans user d’anathèmes.

Lucide à chaque instant pour dénoncer l’abus
Il savait repérer la cruelle injustice.
Car l’humaine attitude évite que le vice
DĂ©clare positifs les partis trop imbus.

En Bourgogne, en Quercy nous savons nous tenir
Et faisons que l’Amour soit l’unique conduite.
Nous roulons bien Ă  droite et donnons toujours suite
Aux Ă©lans fraternels qui peuvent convenir.

Voilà comment, l’Ami, se fait la connivence
Comment, même de loin, s’ajustent les penchants
OĂą chacun sobrement exprime dans ses chants
Ces dires lexicaux en cure de jouvence.
----------------------------------------
Bruno (dimanche 15 mars 12020 – 13H22)
Le soir du rayon vert

Carnon, l’été, la mer, un soir le rayon vert
M’avait montré bien plus d’un atlas grand ouvert
Ayant tout oublié, je rêve – et m’en défends
Aux cartes de la vie feuilletées tout enfant

Barque à course perdue – où Clio, seule, veille
En quête du plus doux des rayons du soleil –
Glisse vers l’horizon, menacé du trou noir
Où coulera, dissous, mon rêve d’autres soirs

En Bouzaise*, le parc, ancestrale nature
Plume, prenant son temps, me dicte d’encre pure
Les canards, file indienne et rides sur l’étang
Une barque, l’élue, si la rame l’attend

En mots de poésie, désordre de sourires
Elle m’a rappelé la vérité du rire
Quand tombe sur la plèbe en liesse l’arrêt
Des vacations de nuit. Mais le poète est prêt

Permets, ami, de dire au connard « Te vis russe
Armé d’un mètre au moins et que tu survécusses
M’obligeât à masquer voile, rimes et vers
Et rester attentif au soir du rayon vert

* Bouzaise, ruisseau qui traverse la ville de Beaune, affluent de la SaĂ´ne
et nom du grand parc de Beaune
 --------------------------
Antoine (17/03/2020 – 7H59)

Te souviens-tu Bruno de nos jeunes années
Quand sur les bancs de fac en nippes surannées
Nous faisions en physique ou chimie Ă  la mode
Des études poussées dont nous avions le code ?
En l’an soixante-huit cessèrent les tannées.

Nous obtînmes le droit de voir les rubanées
Ces filles de jadis qu’on disait condamnées
A vivre en ce couvent surnommé le tripode.
Te souviens-tu Bruno ?

Maintenant nous avons les deux jambes cannées
D’avoir trop poursuivi les sentes profanées.
Si l’oxygène tend vers l’électrique anode
L’hydrogène suivant est surpris en cathode.
On en fit de ces tests de mines moins vannées.
Te souviens-tu Bruno ?
Bruno (mardi 17 mars 2020 – 18H46)
Sorbonne, jupes courtes (Rondeau)
 
Sorbonne, jupes courtes et les bords de l’Adour
Et plus, mais un rasta confine Ă  double tours
Le poète assidu dont les plumes s’affolent
Le masque se déchire et les gouttes s’envolent
Les filles sont si loin quand le mètre est si court
 
N’en parlons plus Tony, partons vers le retour
Nous Ă©tions prĂŞts Ă  tout, oui tout, sauf troubadour
Tuer les mandarins pour les joyaux d’école
Sorbonne, jupes courtes
 
Nous y sommes Tony, l’âge a rejoint son tour
Le cœur, l’artère aussi ; même à Rocamadour
Un vieux Lotois s’éteint quand l’Ouysse* rigole
Je dis pas ça pour toi mon Tony, batifole !
Les regrets ont leur temps. Tu jouerais dans la cour ?
Sorbonne, jupes courtes ?*-

* L’Ouysse : affluent de la Dordogne, la rivière est souterraine
sur presque tout son parcours sous le causse de Gramat
sauf dans le canyon creusé au pied de Rocamadour


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J'aime la poésie qui me parle et qui chante

Lire plusieurs de mes livres : récits, roman, polar, essai, poèmes :
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Sujet :  Expéditeur Date
 » Quand l'hiver a des rides (sonnet français) keraban 25/2/2020 15:35
     Re: Quand l'hiver a des rides (sonnet français) jaspelia 25/2/2020 15:46
       Re: Quand l'hiver a des rides (sonnet français) anonyme 25/2/2020 16:40
     Re: Quand l'hiver a des rides (sonnet français) daniel46 25/2/2020 16:43
       Re: Quand l'hiver a des rides (sonnet français) Laesilia 26/2/2020 8:58
     Re: Quand l'hiver a des rides (sonnet français) ZAGHBENIFE 25/2/2020 17:39
     Re: Quand l'hiver a des rides (sonnet français) ghiscou 25/2/2020 17:45
     Re: Quand l'hiver a des rides (sonnet français) luzdelsol 25/2/2020 17:51
     Re: Quand l'hiver a des rides (sonnet français) Luthoriental 25/2/2020 18:30
       Re: Quand l'hiver a des rides (sonnet français) cyrael 25/2/2020 18:51
         Re: Quand l'hiver a des rides (sonnet français) filoumen 25/2/2020 19:48
           Re: Quand l'hiver a des rides (sonnet français) Noel-Opan 26/2/2020 8:54
     Re: Quand l'hiver a des rides (sonnet français) saumon1 26/2/2020 9:06
       Re: Quand l'hiver a des rides (sonnet français) keraban 26/2/2020 20:06
         Re: Quand l'hiver a des rides (sonnet français) Sybilla 26/2/2020 21:39

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