Les pages de l’histoire
Pauvre vagabond, perdu sur la route,
Comment devient-on aussi miséreux ?
Quel mystère immonde a semé le doute,
T’imposant un deuil au chant douloureux ?
Fragile innocent, tu es la victime
D'administrateurs aux calculs douteux.
Ta triste mémoire, elle, est légitime
Face Ă ces mordus de gains si juteux.
Vilaine pensée si peu méritoire
N’est qu’un triste ouvrage en valeurs cachées.
Mais, il hantera le cœur de l’histoire
Pour vous dénoncer, gloires entachées !
Tout bon prédateur, c’est la vie qu’il gâche,
Toi, ton horizon, un jour brillera.
Là , tu reconstruis l’histoire qui fâche,
Lui, c’est son honneur que l’on raillera.