Trappola – silenzio.
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(L’attrape – silence.)

S’ils savaient peindre,
Les chevaux…
Dessineraient leurs dieux,
Sous forme de chevaux !

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Il pleut du silence,
esclave graffiti, chevaux de mémoire,
torrent d’insolence,
mélancolie du grimoire.

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Semelles de plomb, semelles de vent,
La course effrénée coule en sueur,
Sel sur les plaies des survivants,
L’âme intérieure mouche sa lueur.

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Chemin de Damas, cheval fou, révélation,
Acquitte son mythe, torpeur réaliste,
L’esclave nu, bride la turbulente passion,
Cabre les sentiments, égrène sa liste.

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Le silence s’installe, apocalyptique,
Hurle sa véhémence, en couleur,
Le tumulte joue sa note dramatique,
La vie s’estompe, distille sa douleur.

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Si les Dieux savaient dessiner,
leurs courbes
auraient celles
des chevaux !

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