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Eternité.

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Expéditeur	Conversation
anonyme	Envoyé le : 7/1/2020 7:45
	Eternité. Il y avait des rideaux mauves Tendus au fond du corridor ; Ils masquaient une sombre alcôve Qu’on ne voyait point du dehors. Aux portes de la ville Dans la vieille maison, En son jardin tranquille Je goûtais la saison. Hélas plus de famille Ne subsistait ici. La masure était vide Et le jardin aussi. Alors une poussée soudaine M’encouragea d’y pénétrer Ce fut-là ma seule fredaine Car je ne pus y rencontrer La seule âme qui vive En lieu déshérité Par la couleur très vive Comme l’éternité. Son front sans une ride, Le sourire éternel Semblait comme rigide En restant maternel. Capricorne, le 07/01/2020

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