L'Assistante de Direction . . .

Quand la nuit a blanchi dans l'aurore indécise
Elle ouvre les dossiers demeurant en instance
Pour accomplir sa tâche en un temps d'excellence
Mais elle est en retard et où sont ces chemises ?

Aux charges de travail, est-elle dépassée ?
Quand l'accablent ce soir ces cadences brutales
Vers un chemin sans rail sur des voies verglacées
Un train train sans mémoire, une absence totale.

La gagne la folie où s'est-elle perdue ?
Entre ses barreaux noirs qui étouffent sa cage
Mais cherche un second souffle et termine sa page
Car seul un mot lui manque en sa quête éperdue.

Mais les heures tissent leur grand manteau d'étoiles
Recouvrant son corps gourd éreinté de fatigue
Où son esprit vidé, s'enfuit, perd ses voiles
Il divague sans bruit ayant rompu sa digue.

Soudain elle s'active, une dure journée
L'attend à la maison et contemple la route
parcourue chaque jour pour noyer sa déroute
Quand bat son coeur joyeux aux ailes des années.

L'avenir s'illumine en des voix éclairées
Et trace dans son âme une empreinte troublante
Vibre la passion des ombres dévorantes
Qui abreuvent sa vie aux sources libérées.

Pascal.







Ce poème sera dans mon quatrième recueil de 100 Pages.
Le titre : Eclats multiples que je vais éditer en 2020.