Vous m’êtes si savant avec tous vos mots justes
Que je suis épaté par vous si décidé.
Et mon être appâté, se croyant déridé
Vous range, tout bavant, parmi les plus beaux bustes.
Les titres de noblesse, autrefois si robustes,
Sont aujourd’hui vaincus, le faciès tout ridé :
Et l’on voit des cocus, sans être cervidé,
Marcher tout en finesse avec des airs augustes.
A jouer tant de flûte en votre port de paon
Nul besoin d’une lutte avec le fâcheux taon
Qui voudrait, par son vol, épater l’assistance.
Si l’Odieux me pardonne et dessine en plein ciel
Mon tracé pour envol, c’est que sans insistance
Il surveille ma donne avec son potentiel.
Nul ne doit se flatter sans qu’un tiers ne l’ajuste !