Au monde il n’y a plus rien à découvrir des choses les plus grosses aux choses les plus infimes
Elle se pose parfois sur un banc de nuages
Le désert se désire et la plaine se souhaite
Les forêts les plus denses remplissent un silence trompeur tant elle est occupé par des animaux étranges
Si souvent elle s’épuise en fuyant les airs et les voyant renaître
Insaisissable aucune idée ne lui échappe
Si on la convie, il faut chercher dans les recoins de ses atomes
Sa mémoire ne peut oublier les secrets de l’existence : ce mystérieux pouvoir qui nous trouble et qu’elle véhicule

Regardez-là

Celle qui renaît de nos cendres et qui fuis tous les chemins pour nous habituels
Sa fuite est sa demeure et elle fuit pour créer car créer c’est renaître

Parfois dans sa fuite elle croise les étoiles, émeraudes, diamants or argent qui patientent dans des temps immémoriaux

Sa fuite persévère alors qu’elle aurait désiré rester auprès des étangs et des lacs

Quand nous disparaîtrons, elle sera toujours là dans la fuite de notre esprit //