- Monsieur de Bergerac quel est donc ce grand vent
- Qui vous a retardé puis mis dans ce désordre ?
- Ou bien a-t-il fallu qu’un très fâcheux contrordre
- Vous ait, las, retenu vous qui venez souvent ?
Oh non Chère Cousine errant en ce couvent
Ce n’est que peu de chose ; un coup venu me mordre
Qui m’oblige indument tout soudain à me tordre
Afin de vous montrer cet état moins fervent.
- Vous saignez mon Ami ! Pourquoi votre visage
- Fait-il cette grimace ? Est-ce là le présage
- Que vous sombrez ici sans même deviser.
Regrettez, désormais, le sort de ce panache
Qui s’employait gaiment, sans jamais s’épuiser,
A vous plaire en tout temps d’une fidèle attache.