Plume d'or Inscrit le: 17/3/2012 De: vichy Envois: 556 |
Crépuscule de Juillet Crépuscule de juillet
En ce long et éclatant jour d’été, J’ai quitté ma tumultueuse cité, Longeant les labours et les champs De la campagne au délectable relent, Animé par l’amour de dame nature Et son atmosphère saine et pure, Doux bienfaits que le cœur savoure Et que l’âme recherche chaque jour.
A l’herbeuse berge du lac assoupi, Embaumé de pénétrantes senteurs Qu’évente la brise de l’après midi Des herbes sauvages et des fleurs, Sous les cris aigus des mouettes Et le léger clapotis des vaguelettes, Où valsent papillons et libellules Aux ailes colorées, légères et agiles.
J’attends le crépuscule de juillet Pour contempler l’astre au coucher Dans ses ultimes magiques moments Au fond des eaux du lac miroitant, J’aime voir ce spectacle prodigieux A l’horizon, tel un mirage à mes yeux En une divine fresque flottante Éclaircie de couleurs éclatantes,
Fort beau, dévoilé à fleur de l’eau, Aux vifs reflets à la teinte de miel Où la lumière irise la surface des flots Sous l’azurée voûte du profond ciel, A l’orée des vignobles des coteaux Aux larges flancs penchés à l’éternel, En réelle splendide toile animée De fuyantes lignes horizontales.
Dans un sidérant mirage ambré, s’étale la céleste composition picturale, Faite de signes ineffables bien tracés Et reliés d’éblouissants effets naturels En sublime œuvre qui ravive les cerveaux Des maîtres de la plume et des pinceaux, Par sa vive lumière aux belles lueurs Où l’inspiratrice muse a élit sa demeure.
En fin, l’astre se retire lentement, Voilé d’une lumière tel un feu ardent, Sassé par les épais nuages maculés d’un vermeil ton de coquelicots d’été, Harmonieux instant que le temps lie En communion entre le jour et la nuit Et d'où passent les aigrettes de retour Au soir à la fin de leur laborieux jour.
Bari-26.07.2019
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