Sur l’océan de nos pleurs nous errons
Poussés par les vents de nos douleurs
Sur les houles nos corps tanguant
Flottent dans les tourbillons de nos humeurs

Lorsque sur l’île des naufragés nous accostons
Les coeurs chargés d’émotions
Sur les rivages nous déchargeons
Les souvenirs enrobés de vagues de nos pulsions

Avec cette belle couronne sur la grève
Aux pétales d’écumes scintillant
Reflets d’un soleil illuminant un rêve
Sur la plage des amours florissant

Il pleut sur la page des roses pluies
Tamisées dans les lumières de l’espoir
Qui dans le ciel de l’île de la poésie toujours survit
Même au milieu des ténèbres noires

rivedusoleil
8/6/2019

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

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