Perdu dans les boulevards,
Marche sans savoir où il va,
Malheureux et sans espoir,
De pouvoir nourrir ses enfants.

Le chômage le conduit,
A la misère sans bruit,
Il ne pourra plus assumer;
L'entretient de son foyer.

Des factures à régler
Gaz, eau et électricité,
Et les reçus des loyers
On lui enverra l'huissier.

Quelques années vont passer,
Plus de maison, plus rien
Que des larmes à verser.
Et une vie bien déchirée.

Il pourra toujours chercher,
Du travail sans trouver,
Sa quarantaine passée,
Les plus jeunes auront priorité;

Le chômage en vérité!
Grand fleau de la societé
C'est et sera à jamais
La ruine d'un foyer.


Paquita