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Don Quichotte. C’est bien l’envie de changer d’air Qui me transporte en Espagne, Sur les chemins que prit mon père Avec sa bien jeune compagne.
J’irai voir l’université, La première en Salamanque Où il apprit la liberté, Celle qui aujourd’hui me manque.
Je resterai silencieux Pour quelques jours, pour quelques heures, Car je serai sous d’autres cieux Pour admirer bien d’autres leurres.
Et lorsque je m’en reviendrai Dans mon auto, ma rossinante * A Don Quichotte, je voudrais, Sembler de façon saisissante.
Adieux tous mes jolis moulins Que vos grands bras fouettent la brise Tout en gardant vos yeux malins Qui ont sur moi la belle emprise.
Don Quichotte ce n’est pas moi, C’est Cervantès avec sa plume Qui a su réveiller l’émoi En mon cœur assombri de brume.
Mais voila que Sancho Pacha S’invite aussi à mon quadrille, Je redeviens un vrai pacha Pour ne pas dire joyeux drille.
Ce poème devrait vous plaire Je l’ai écrit dans mon délire Qui me refuse de se taire Car Don Quichotte, je l’admire.
*Le cheval de Don Quichotte
Capricorne, le 16/06/2019
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