À quoi bon de suivre les vains caprices du vent
À quoi bon à s’obstiner et fuir au-devant
Petite beauté diabolique éprise par Satan
Tu es l’enthousiasme, la tendresse et la haine.

Vantarde, cependant, tes regards sont avides
J’implore ta pitié, ne soit pas d’un cœur perfide.
Ton cœur bat tout près ; mais tu ne cesses de rêver.
Tes pensées sont ailleurs, et ta tête au chevet.

Comprends-tu un jour la cause de mon ivresse ?
Et comment j’ai du me réfugier en détresse ?
Je n’ai pas une bague magique, mais j’ai un bon cœur.
Non plus sorciers, mais ton humble serviteur

Petite beauté, je rame dans l’azur de tes yeux
Émerveillé de tes appas voluptueux
Petit ange, les roses fanent, et le temps oppresse.
Renonce à tes rêves et montre-moi ta tresse.
ziriab Le 12/06/2019(T DR)