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En nos temps incertains on dirait que la Terre
Ne pourra plus vraiment abriter ses enfants,
Les mers empoisonnées en leur eau délétère
Rivalisant de haine avec les océans.

Toute neige est scorie, les noirceurs lactescentes
Tourbillonnent en hurlant pesticides putrides.
Orphelins de leurs terres devenues oppressantes
Réfugiés et migrants déambulent, apatrides,

Quand les guerres déjà ont étouffé la vie
En tant de cœurs éteints agonisant en vain,
Puisque l’Homme jamais de l’Histoire n’a appris.

Il est grand temps pour nous d’accueillir les matins,
De restaurer l’Humain en mille paix fécondes :
Il faut plus que jamais réparer les colombes.


PS: demain, votez!

Sabine Aussenac, européenne.

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Lou, aux nuits rossignol...