Plume de platine Inscrit le: 30/7/2005 De: Aubagne 1400 Envois: 5929 |
ATLANTA dédié à Janouk Oh ! Atlanta, belle bête gracieuse, Ton roux, feu orangé, comme cette étincelle Qu’on ressent bête généreuse de selle, Lorsqu’on monte sur toi, adultes ou gosses Galoper en affrontant le mistral, te rend heureux.
Ainsi s’en va au loin Atlanta, Affrontant le furieux mistral Par le maquis et par les champs Entre Bassan et Garlaban Pour retrouver une jument Et se payer une java.
Si doux tu sembles Atlanta, pour les handicapés, Jamais tu ne t’énerves, je l’ai constaté de près, Lorsque je suis venue te voir, tu te souviens ? Malgré leurs mouvements assez désordonnés, Tu leurs procures un instant de félicité.
Ainsi s’en va au loin Atlanta Combattant le turbulent mistral Par la pinède en galopant Entre Bassan et Garlaban Laissant son maître de temps en temps Pour retrouver une jument Et se payer une java.
Tu trottes finement, respectant leur motricité, Lorsque ton doux maître te fait diriger, Une petite caresse, câlin que tu sais bien apprécier Venant des mains chaudes de tous tes cavaliers Tu aimes cette simple récompense, au long des journées
Ainsi s’en va au loin Atlanta, Affrontant le violant mistral Par les collines en trottinant Entre la lavande et l’origan Dans les senteurs de mimosas Pour retrouver une jument Et se payer une java.
Une première rencontre, sur toi je ne suis pas montée, Ce jour là je me sentais un peu fatiguée, Mais cela m’a suffit pour apprécier tes qualités, Mêlé au captivant paysage, tu sers à l’ornementer. Atlanta, majestueux cheval, honneur à ta beauté !. Si un jour j’ai le plaisir, de pouvoir sur toi monter, En amazone et ton coup suavement le caresser, Grâce au rigoureux domptage de ton maître bien aimé, Tu as tant de sociabilité, et tes yeux remplis de bonté.
Ainsi s’en va au loin Atlanta Affrontant toujours le fou mistral Par les collines face au vent infernal Entre le thym et les fleurs des champs Par le Bassan et Garlaban Pour retrouver une jument Et se payer une java.
Paquita septembre 2000
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