Qu’elle soit blanche ou noire
La fille de joie se meurt
Elle ne voit que des bites
A longueur de journée
Des couilles de prolos
Des couilles d’aristos
A chaque passe
Son corps se lasse.
Sous le poids de l’homme
Elle se sent bĂŞte de somme
Le sperme coule sur sa peine
Comme le sang dans la veine
Le sexe triomphant la fouille
Elle sert de vide-couilles
Qu’importe le pourquoi
C’est une femme aux abois
Qu’importe le comment
Ne portez nul jugement !
Son corps n’est qu’une marchandise
A l’étal du capitalisme
Un objet que l’on achète
Et que l’on jette
Après utilisation.
La prostituée va son calvaire
Solitaire
Arpentant le trottoir
Sans espoir.
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villerme.jeanpaul@neuf.fr
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