UN CIEL DE MER...
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Entendez-vous la mer, derrière mes collines ?
Je l'entends, qui se plaint poussant tristes soupirs.
Bien au-delà des champs, des landes, des ravines,
Me parvient son humeur aux accords de martyr...
C''est au loin, assez loin dans l'horizon menteur
Où se cache le ciel assis dessus les flots,
Bien trop loin du rivage en vagues de douleurs
Que le vent dissipé veut tatouer sa peau...
Tel des chevaux fuyants, déboulant d'un maquis,
C'est là -haut sans pudeur, pareil à un naufrage
Que tanguent tourbillons, cumulus en folie,
Copiant en tout point la mer broyée de rage.
Son crachin se répand en des senteurs salines.
Le ciel comme la mer a des reflets changeants,
Dans le roulis des nues d'intensité marine
Se confond leur destin comme un tableau vivant
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas