Tout autour, la foule défile
Et je reste là, immobile,
Ton visage, ton image
Se dissipent, tel un mirage…

Tes murmures caressants
S’éloignent, inexorablement
Et ton rire fuyant mon avenir
N’est plus qu’un souvenir.
Tes caresses étaient délicates
Comme celles d’une chatte,
Elles effleuraient mon corps
En flânant encore et encore...
Mais, elles ont fui ailleurs
A la recherche du bonheur !

Ta présence s’éloigne
Et les jours témoignent
Que depuis ton absence,
L’oubli serait délivrance,
Car la vie, ma vie à présent,
N’est qu’un cruel tourment,
Un tourment de parlotes
Ou parfois je radote
Au milieu de cette foule
Qui caquète et me saoule !