Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
142 utilisateur(s) en ligne (dont 120 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 0
Invité(s): 142

plus...
Choisissez
21 aout 2013
HĂ©bergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" Ă©rotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     poète maudit
Enregistrez-vous pour poster

A plat Sujet précédent | Sujet suivant
Expéditeur Conversation
eric
Envoyé le :  2/3/2019 19:00
Plume de satin
Inscrit le: 5/2/2019
De: Haute-Loire
Envois: 36
poète maudit
Je me suis voulu laid, infirme qui volait,
Cherchant avec délices à être l’albatros
Qui survole, indolent, les océans féroces,
Croyant qu’aucun humain ne pourra l’égaler

Je m’en suis délecté, quitte à devenir veule
Pensant avec fierté qu’être roi de l’azur
Qui joue avec les mots pour s’offrir l’Ecriture
Suffit pour être Humain et n’être que le Seul

Je me suis voulu mort, exilé qui s’amuse,
Croyant avec malice ĂŞtre ce grand oiseau
Qui évite les flèches en se voyant si haut
Ignorant les humains et piétinant sa muse

Je m’en suis habillé, quitte à te laisser nue,
Cherchant avec ardeur Ă  cĂ´toyer les Dieux
Persuadé que ma place se trouvait dans les cieux
Au-delĂ  des humains que je ne voyais plus

Je n’étais qu’un vautour au plumage puant
S’imaginant superbe et délaissant les airs
Pour t’arracher la peau et te ronger les chairs
Malgré tes bras humains et tes yeux suppliants

Je m’en suis emparé, quitte à donner l’Enfer,
Portant avec fureur de mes serres sanglantes
Des caresses obscènes tout autant que brûlantes
Sur tes larmes humaines dont je n’avais que faire

Je devins charognard, fossoyeur de tes rĂŞves,
Convaincu d’exister, de régner sur le Monde,
Quand chacun de tes cris me rendaient plus immonde
Au milieu des humains indignes d’une trêve

Je m’en suis couronné, quitte à te faire payer,
Prétendant que le prix n’était rien à côté
Des horizons ouverts et de l’immensité
Qu’une vulgaire humaine se verrait octroyer

Je me suis voulu laid et le devins vraiment
Et posé sur le sol découvris le supplice
D’avoir brûlé tes pas, offert en sacrifice
Le seul Humain croisé qui n’était pas méchant

Je m’en cache aujourd’hui, quitte à perdre les nues,
Certain que quelques mots, aussi brillants soient-ils
Ne valaient pas l’effroi qui déformait tes cils
Dont la beauté humaine était plus qu’ingénue

Je me suis voulu mort et me sens déjà froid
Bien loin de l’Océan que je croyais dompter
Et des rivages noirs que ne peut accepter
Un véritable Humain dont le regard est droit

Je m’en éloigne enfin, quitte à trahir un vœu,
Conscient que le voyage devenait un carnage
Et ne méritait pas la destruction sauvage
De la confiance humaine qui brillait dans tes yeux

Je me voulais maudit et le suis maintenant
Mais trop loin du navire et de son Ă©quipage
Après avoir compris qu’il était bien plus sage
D’être Humain à son bord qu’aigle dans le Néant.
A plat Sujet précédent | Sujet suivant

Sujet :  Expéditeur Date
 » poète maudit eric 2/3/2019 19:00
     Re: poète maudit NoireLune 2/3/2019 19:33
       Re: poète maudit Sybilla 2/3/2019 22:14
         Re: poète maudit eric 6/3/2019 21:13

Enregistrez-vous pour poster