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Fraternité. Emprisonnées dans les neurones, Ce piège aux sables mouvants, Mes pensées stagnent, atones, Subissant le souffle des vents.
Mon cœur devient un sémaphore Gesticulant, désespéré, Mon cerceau n’a plus de phosphore Et n’est plus, hélas aéré. , Et mon corps, lui se désespère, En rêvant d’immobilité, Mon âme alors se désaltère Dans la triste morbidité.
Me voici donc dans la panade, Ma vie devient un cauchemar Car je n’ai plus de camarade M’accompagnant sur le trimard.
Je ne compte plus les secondes Et n’écoute plus les échos, J’ai oublié toutes mes frondes, Mis mon esprit au grand repos.
Enfin j’attends dans l’espérance L’arrivée de l’éternité Mesurant toute la souffrance Qui grève notre humanité.
Capricorne, le 23/02/2019
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