Je vous lisais l’hiver dernier
Votre poésie est jolie
J’y vois de la mélancolie
Quoi que vous vous en défendiez
Pendant que vous vous endormiez
Je vous ai lu jusqu’à la lie
Au bout de la flamme pâlie
Près du feu l’automne dernier
C’est le temps des treilles d’osier
Je n’ai sur moi qu’un chemisier
Il flotte un parfum d’Italie…
Et quoi que, vous, vous en pensiez
Votre poésie est jolie
Et je n’ai, moi, que ma folie…
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Marido