AU PRINTEMPS OU EN DÉCEMBRE
Poussez-moi dans ce dernier retranchement
Tantôt piétiné avec grande allégresse
Dans l’émoi d’un vieux et barbare serment
Tel que put l’amour d’une ancestrale ogresse.
Mais ne pressez-pas le dedans de ma tête
Qui va doucement et jamais à grands pas
Et sait le complot qu’on ourdit dans la fête
De celui qui vit mais qui ne rêve pas.
Et surtout « pas touche » aux parois de mon cœur
Je ne voudrais pas qu’un jour elles s’effondrent
Sur le roitelet objet de ma rancœur
Qu’on soit au printemps ou au cœur de décembre !
Je sais vous tourner encor en ridicule
Vous, petits larbins à la petite voix!!
Ou mieux, éclater vos grasses vésicules
Sous les pneus neufs de vos officiels convois.
Az Alloun
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!