Refermez vos beaux yeux, Monsieur, car je ne veux
Plus voir ces deux lacs bleus d’amour où je me noie
De honte de n’avoir ni l’âge ni la soie
De vos grands cils d’ébène où s’affolent mes vœux...
Vous arrivez trop tard, bel ange de lumière !
A ce fruit je ne goûte ; il fut trop consommé…
Consentez, je vous prie, à cette humble prière :
Que je garde en mémoire une œillade dernière,
Et le rêve secret de vous avoir aimé !...
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Marido