Toi, un jour portant le flambeau de mes nuits;
Tu es celui mystérieux qui a étendu ton amour;
Me chérissant ainsi de ta splendeur pour toujours;
L'éclat brillant de tes yeux repoussant mon ennui.


D'un léger souffle à l'infini, tu m'as insufflé la vie;
Répondant à mes suppliques et ardentes prières;
Celles de voir réunit nos deux êtres de lumières;
La grâce m'a permis enfin d'entrevoir cette envie.


Pour t’apercevoir encore demain, je t'offre mes heures;
Mes secondes, pour ne plus, ce jamais et avoir si peur;
Cette vision bénirait l'astre enchanté et tant observé;
L'étendrait par cette belle lueur dans l'univers si étoilé.

L'amenant vers ce passage ainsi, dans mon vaisseau ivre;
Voguant au grès des courants sur les nuages d'un ciel libre;
Rayon merveilleux serait ce destin, apporterait sur les eaux;
Le bonheur de deux Être unis, et pour naître qu'enfin si haut.

----------------