Derrière cette source, se cachaient des souvenirs.
Son eau vierge acclamait des visages charmés.
Félons, cruelles créatures, sevrant mes sourires
Etat vassal, langoureux, indolent, et pâmé

Elle ruissèle comme le sang du cœur dans les artères
Cristalline, claire, elle coule sur mon âme paumée
Mais insipide, ayant dissimulé mes désirs
Sa fraîcheur engloutissait ma passion cramée.

Malgré la soif, j’en ai déjà bu son eau amère.
Elle rappelle tant de pensées parties en l’air.
Fade, ne pouvant assouvir mon corps avide.

Tout près de cette fontaine, elles voilaient leurs avers
En toute beauté exhibant leurs atours, acquiers.
Me causant le délire, ces anges aux cœurs perfides.
ziriab Le 08/01/2019(tdr)