Que j'aimais me savoir aimée de toi,
que j'aimais cela quand j'y pense
le manque s'est installé en moi
et le temps s'occupe de mon existence...

Tout le bruit de dehors m'indiffère ...
les rues qui s'habillent de lumière
les gens pressés dès la rosée du matin ...
se hâter dès le lever du jour, de tout et de rien.

Ils oublient ou peut être ignorent ils ....
que l'aube est la plus belle des promesses
quand elle écarte peu à peu avec mollesse
les voilages des cieux endormis semble t-il....

Que j'aimais me savoir aimée de toi
quand l'aube se levait sur notre émoi
qu'ensemble on parcourait le livre de la vie...
seule je termine le chapitre de l'ennui.

Que j'aimais me savoir aimée de toi ...
cette solitude qui me passe sa robe de nuit ...
confortable pour les heures d'insomnie ...
brumes nocturnes se posant sur mon toit.

Mais le temps en a décidé autrement ...
et l'aube a tenu sa promesse...
et d'une promesse à une autre promesse...
cherche l'amour perdu, sur la route du firmament.

Isabelle le 1 décembre 2018

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