Très souvent, je voudrais ne plus vivre,
ne plus ouvrir mes yeux peau de chagrin
ne plus regarder le ciel dans son bleu sans fin
trop souvent, faut tout simplement survivre.

C'est un Dieu invisible à mes prunelles ...
dans un battement de cils interrogateur
à son silence parlant à mon coeur ...
silence assourdissant brisant l'essentiel.

Très souvent, la vie n'a pas ou plus de sens
écrire une lettre un poème, comme un testament
rien à léguer juste peut être ce petit serment ...
offrir mon encre à ma plume qui si fort pense.

C'est un Dieu prêchant le bien, repoussant le mal
mais l'homme a la main mise sur ce monde
et s'il n'entend pas et marche sur l'immonde
que faire d'une société baveuse et amorale ...

Très souvent, trop souvent je ne voudrais plus vivre ...
mais la corde au cou, ou le poignet tranché...
quelques pilules avalées, une bouteille sirotée ...
impénétrables sont les voies du mal à vivre.

isabelle le 18 novembre 2018

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