Parce que je suis triste, triste à pleurer
mon coeur chantonne...fredonne ce petit air
une petite rengaine d'antan d'avant hier ...
et je t'aimais, je t'aimais comme dans un conte de fée...

Le ridicule m'habille de son plus bel habit
je m'imaginais princesse, ta princesse ...
quelle désillusion à mon âge, c'est faiblesse
croire aux princesses et princes ...on en rit !

J'ai tellement de restes de jeune fille ...
en mon âme en mes chairs vieillissantes
trop de tendresse, les voilà ramollissantes
mon prince à moi est parti l'esprit bien tranquille...

Il n'en avait que faire de mon conte de fée...
je l'entends ricaner, en chevauchant son cheval blanc..
oui le cheval blanc, vous savez celui des princes charmants...
quand il emmène loin, si loin... sa dulcinée désenchantée

Mais c'est bien des rires que j'entends au loin...
de ridicule je me suis si bien habillée...
mais ce n'est rien je ne suis point dénudée
et je m'empresse d'écrire la première page, de mon destin...

Ma petite fable de vie, de vie amoureuse...
avec ou sans prince charmant, avec sa petite morale...
l'amour est éternel recommencement tant bien que mal...
sur un cheval blanc, ou bien à dos d'âne... heureuse ou malheureuse...

Isabelle 15 novembre 2018

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