Vous ne pouvez pas nous faire oublier
Ce mois sacré, où la volonté d’un peuple
Changea le sens de rotation du sablier
En décidant d’être les fervents disciples

De l’Émir Abdel Kader ; Novembre reste
À jamais la flamme d’amour sincère
Qui scelle notre union et atteste
Notre fidélité aux généreux martyrs

D’une véritable révolution salutaire,
Applaudie par les divinités ancestrales
Et bénie par les anges libérateurs
Qui luttent contre ce système immoral ;

Novembre, mois sacré où la raison
Avait enfanté le printemps Algérien
En ouvrant les portes de l’horizon
Infini à une nation libre, dont les liens

Tissés par le sang des princes éclairés
Assurent la fidélité éternelle à l’appel
Sacré qui nous donne la force d’espérer
Évoluer dans un monde, où la paix réelle

Envahit les esprits, le parfait amour
Désarme la haine et l’écho des chants
Lyriques étouffe le bruit des tambours
Pour laisser paraître le soleil naissant.

Dad Allaoua