J’aimerais te reconnaître
Ton visage m’est familier
Tue me parles comme si nous Ă©tions
J’ai perdu le chemin du nous.
L’amour nait d’un simple dire
Dans toute sa splendeur, il Ă©blouit
Ensorcelant le cœur et l’âme
D’un doux refrain, que l’on chantonne.
Le chemin, après,
DĂ©pend des aurores de chacun
Des blessures enterrées
Sous des couches de terre moissonnée
C’est ce soir-là , je crois
Où la torpeur s’est installée
Que l’angle mort est apparu
Et où l’on s’est perdu de vue.
Maintenant, mĂŞme ton visage
Me semble inconnu
Aurions-nous croisé chemin ,monsieur?
Je ne retrouve plus la route du nous.
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sylvianni