Le néant


Le néant d’un n’étant pas; fut néant
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Vers l’étant venu d’un néant positif
Rencontrant un n’étant pas, néant négatif

On s’engendra, temps initial d’un bing bang
D’où surgit un primaire univers orbitant
Aux frontières d’un néant qui se planque
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A l’expérience d’un univers vorace de néant
Repousse les limites du sain néant existant
Dont la nature n’a nul besoin pour autant
Du tant que l’univers hors du néant sera présent
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La nature dans son étant nous demande
Sans prière de la croire pure science
D’une évolution sans autre présence
Que la matière originelle qui s’agence
Processus chimique qui côtoie math dominante
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Où es-tu ! Toi le pensé comme l’un
Rien ne vient de l’un, ni de l’autre
La nature nous tend ses duos idéaux
Positif et négatif, froid et chaud
Mâle et femelle, soir et matin…
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Et le monde se bâti aux sources
Du néant, trous noirs insolubles
Qui aspirent la matière dolente
A survivre de l’absence de sa ressource
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Oublions l’un pour vivre l’instant
Des découvertes scientifiques
Pour améliorer notre vie du présent
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Car demain l’évolution nous ramenera
Sur la jointure où le néant airera
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Il fut un néant étant, il sera un néant n’étant.

Je pense, puis-je penser
Mon éternité
Æ’C

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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux