Et si je me laissais aller........

A mes peurs irraisonnées qui n’ont de prise que par les fantômes du passé, à mes doutes qui n’ont voulu que me protéger de moi-même. A la prison dont je suis la seule géolière, au bonheur que je n’avais cru jamais mériter. A l’ouverture de la porte de la cage, signe d’espoir. A l’ouverture de la porte de la cage que je choisi d’ouvrir pour mieux m’envoler. Choisirais-je de rester paralyser en restant pétrifié par ce qui me glace ? ou prendrais-je le stress de la peur comme moteur pour avancer ?

A La colère de ne pas m’affirmer comme je le voudrais, a l’impuissance que je ressent quand il y une injustice, à la chaleur qui monte peu a peu avent que je ne décide ou non d’exploser. Prendrais-je mon courage à deux mains pour oser dissiper les malentendus ou resterais-je dans la colère de ne pas m’être fait entendre ?

A la tristesse d’accepter de laisser aller les chagrins d’avant. Oserais- je laisser couler mes larmes sur mes joues nues de tout artifice, prendrais-je le temps d’écouter ma peine pour la laisser partir ? si le cœur pleure trouverais je des oreilles ou des bras pour écouter mon désarroi ou irais-je me cacher dans ma tanière en faisant croire que tout va bien ?

A la joie d’être ce que je suis, à croire en moi de me sentir vivante, a sourire aux passants juste pour le plaisir, à rire d’un rien, regarder les petits détails qui mettent du baume au cœur, partager, a aimer et être aimé, à faire au mieux pour tout se déroule pour le meilleur.

A assumer les lumières et mes ombres comme faisant parties de moi, chacune a sa place. Si nul n’est parfait la beauté se voit parfois derrières les imperfections que l’on aimerait cacher alors qu’elles font parties de nous. Oserais-je prendre conscience que le corps qui m’enveloppe fait aussi parti de moi comme une autre partie de moi à aimer ?

A accepter que tout peut ne pas se dérouler comme prévu, que les embuches et les entailles font parties de la vie, que tomber ne veut pas dire qu’on ne se relèvera jamais, que demain est loin et qu’aujourd’hui est une priorité.

A mes besoin, au chemin qu’il reste à parcourir, a la tendresse retrouvée, au doux secret d’un avenir, à l’ouverture du corps et du cœur, à la solitude qui lasse et passe, aux amis en accords majeur.

A la découverte d’un désir, de s’ouvrir à l’idée de construire, plus qu’un rêve en idée en devenir. A l’ouverture du cœur, à l’annonce d’une nouvelle liberté. A l’assurance de ses sentiments, aux sourires incandescents de la vie. A l’amour a la joie, a l’envie.

A l’accueil de l’amour de soi dans toute sa simplicité, au bonheur d’être tout simplement.

A la découverte d’une plume, mon ami Pierot, dit moi que la lune entendra mes mots. A mes mots où je trouverai sans doute une partie de sens a ma vie, une mission d’âme a partager a tous, où le bonheur de partager les petits bonheurs est plus fort que tout.

A l’orée de nos encore et de nos sentiments quels qu’ils soient, trouvera- t’on le passage pour aller au-delà de nos interdits ? Dans la clairière ou les feuilles d’or se font miroiter, roulerons-nous dessus en ayant le souffle coupé ?

Au-delà de nos différences où le sourire se partage mettrons nous les doutes au royaume des ramages. Si les cœurs d’enfants s’ouvrent aurons-nous assez de souffle pour bruler nos cœurs ?

Et si le secret était simplement l’amour ?